Selon une étude Harris Interactive menée en 2021, 85% des Français ne tarissent pas d’éloge sur les médecines douces. Plus respectueuses du corps, souvent exemptes de médication et pluridisciplinaires, celles que l’on appelle également les Pratiques de Soins Non Conventionnelles (PSNC) séduisent autant qu’elles intriguent. Pourtant, plus d’un Français sur deux déplore un manque d’informations au regard de cette approche médicale alternative.

Professions, bienfaits, type de soins et remboursements : Mutuelle Mieux-Etre vous dit tout sur les médecines douces.

Qu’est-ce que la médecine douce ?

Définition

Médecines alternatives, médecines naturelles, médecines complémentaires : les dénominatifs ne manquent pas pour qualifier ces pratiques médicales dont on dénombre environ 400 disciplines à travers le monde. Bénéficiant d’une popularité grandissante et plébiscitées par de plus en plus d’adeptes dans leur parcours de soins, les médecines douces mobilisent des moyens naturels pour prévenir, traiter et soulager différents problèmes de santé. 

Elles constituent une bonne alternative aux traitements médicamenteux, dans le cas de troubles légers à modérés et couvrent un très large spectre de pathologies et maux du quotidien grâce à leurs approches très polyvalentes et tournées vers le bien-être. La médecine douce peut ainsi apporter un confort certain aux patients atteints de : 

  • douleurs musculaires  ;
  • stress ; 
  • insomnies ou troubles du sommeil ;
  • problèmes de peau ; 
  • surpoids.

Médecine alternative, médecine conventionnelle : quelles différences ?

Ce qui distingue les médecines douces des pratiques médicales conventionnelles, c’est qu’elles ne sont pas validées d’un point de vue scientifique : il n’existe à ce jour, sauf rares exceptions, aucune étude ou recherche sur ce type de disciplines. Si l’on reconnaît aisément les bienfaits de la médecine alternative, les garanties d’efficacité ne peuvent être avancées.  

De même, les formations suivies pour pouvoir exercer une pratique de soin non conventionnelle ne sont pas reconnues par le ministère de la Santé : le praticien ne peut alors pas détenir la dénomination de professionnel de santé, sauf dans le cas de l’acupuncture, considérée comme une science médicale à part entière par l’OMS.

Les thérapies manuelles

L’acupuncture

Rare pratique de médecine douce reconnue comme un acte médical à proprement parler par la jurisprudence, l’acupuncture puise ses origines en Inde il y a plus de 5 000 ans et notamment en médecine ayurvédique. Cette pratique vise à soulager des zones de tension par stimulation de points de l’épiderme avec de petites aiguilles.

L’acupuncture est idéale pour lutter contre le stress, renforcer le système immunitaire ou soulager les douleurs dorsales notamment pendant la grossesse. 

La réflexologie plantaire

Comme son nom l’indique, la réflexologie plantaire consiste à stimuler les réflexes de la zone du pied. Cette médecine douce d’origine chinoise associe chaque zone plantaire à l’organe ou la partie du corps douloureuse : un massage de la zone permettrait ainsi de soulager les douleurs ciblées.

L’ostéopathie et la chiropractie

L’ostéopathie et la chiropractie sont des thérapies de manipulation des os et muscles du corps humain. Elles visent à soulager : 

  • les douleurs de la colonne vertébrale ; 
  • les traumatismes liés à une chute ou un accident  ;
  • les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)  ;
  • les maux de tête et vertiges ; 
  • les troubles du sommeil.

La différence entre les deux thérapies réside dans le fait que le chiropracteur utilise parfois certains instruments pour l’assister dans ses manipulations.

L’étiopathie

L’étiopathie est une médecine douce qui vise à déterminer les causes des maladies ou symptômes avant de tenter de les éliminer. Cette pratique s’attache ainsi à rechercher la provenance des maux avant de procéder à leur traitement. Elle s’appuie ensuite sur des manipulations manuelles diverses, à l’instar de l’ostéopathie et de la chiropractie pour soulager les : 

  • troubles digestifs ;
  • maux de grossesse ; 
  • troubles urinaires ; 
  • problèmes ORL ; 
  • douleurs vertébrales.

Les thérapies de l’esprit

L’hypnose

L’hypnose consiste à placer le patient en état de semi-conscience pour aider le cerveau à cheminer vers des solutions de résolution de diverses problématiques. Particulièrement efficace sur les addictions, par exemple pour arrêter de fumer, l’hypnose a également fait ses preuves sur les douleurs chroniques, les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) ou les Troubles de Stress Post-Traumatique (TSPT).

La sophrologie

Relaxation, visualisation positive ou encore respiration : la sophrologie offre une immersion en pleine conscience du corps et de l’esprit pour mettre un terme aux tensions et stress de la vie quotidienne et atteindre un mieux-être durable.

La psychothérapie

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la psychothérapie est considérée comme une médecine douce. Cette discipline invite le patient à se livrer sans pudeur sur ses émotions, doutes, troubles et douleurs psychiques afin de parvenir à une voie de résolution à court ou moyen terme. Depuis 2022, 8 séances sont intégralement remboursées par l’Assurance Maladie si vous consultez l’un des praticiens adhérents au dispositif mon psy.

Les thérapies biologiques

La phytothérapie

La phytothérapie est une thérapie de bien-être par les plantes sous toutes ses formes : infusions, huiles essentielles, granules, etc.  Cette médecine alternative présente d’excellents résultats pour combattre les troubles du sommeil, de la digestion ou encore les états d’anxiété.

 

L’aromathérapie

L’aromathérapie utilise l’essence des plantes, c’est-à-dire l’arôme qu’elles contiennent, pour soulager les maux et troubles de l’organisme. Sous la forme d’huiles essentielles, ces concentrés de bienfaits permettent de soulager les douleurs articulatoires, réduire les problèmes cutanés ou encore renforcer le système immunitaire notamment à l’approche de l’hiver.

 

Prise en charge des médecines douces

La médecine douce n’est généralement pas remboursée par la Sécurité sociale sauf rares exceptions : 

  • les séances de préparation à l’accouchement pourvu qu’elles aient fait l’objet d’une prescription médicale ;
  • les prestations effectuées par un praticien reconnu par l’ordre des médecins comme un médecin-acupuncteur ou un psychologue-hypnothérapeute. 

Toutefois, de plus en plus de mutuelles proposent désormais un remboursement, bien que souvent partiel, de la médecine douce. Sous la forme d’un forfait annuel ou par séance exprimé en euros, cette prise en charge permet d’alléger la participation financière du patient. Pensez à vous renseigner !

Les médecines douces ont le vent en poupe. Alternative moins invasive à la médecine conventionnelle, mais tout aussi ciblée, elles offrent une toute nouvelle approche pour apaiser vos maux du quotidien. Mutuelle Mieux-Etre participe au remboursement des médecines alternatives sous la base d’un forfait annuel plafonné. Profitez-en sans plus tarder !