Vous avez déjà certainement entendu dans votre entourage : « J’ai du mal à m’adapter à mes verres progressifs », « travailler avec mes lunettes progressives est très difficile », « J’ai l’impression de voir « comme dans un tunnel quand je porte mes lunettes » ou encore « J’ai failli rater une marche à cause de mes progressifs ».
Autant d’affirmations anxiogènes qui font de ce verre, pourtant petit bijou de technologie, la bête noire de nombreux presbytes. Et pourtant, passé la quarantaine, que vous soyez déjà porteur de lunettes ou emmétropes, le choix des progressifs finit toujours par s’imposer par son côté pratique.
Découvrez tous les informations concernant les verres progressifs dans cet article rédigé en collaboration avec ZEISS !
Qu’est-ce qu’un verre progressif ?
Avant d’aller plus loin il est important de comprendre que les progressifs sont les seuls verres à s’adapter à tous les défauts visuels, et ce en toutes circonstances. Que vous soyez myope (vision de loin floue), hypermétrope (défaut de mise au point de votre œil en vision de loin comme de près), astigmate (vision floue et déformée) ou enfin presbyte (l’œil n’arrive plus à voir net de près), une paire de lunettes équipée de verres progressifs s’avérera utile tout en respectant votre confort.
1. Le contrôle de la vue par un professionnel de santé, une étape incontournable
Dans un premier temps, il est indispensable de faire contrôler sa vue par un ophtalmologiste ou un opticien. C’est une étape primordiale qui vous garantira une adaptation facile aux verres progressifs. Votre vision sera ainsi « optimisée » d’abord œil par œil puis les deux yeux ensemble. C’est ce que l’on appelle la vision binoculaire. Le monde qui nous entoure étant en 3 dimensions, une correction binoculaire non adaptée peut entrainer de nombreuses difficultés : sol qui tangue ou encore vision floue sur les côtés…
2. Le choix d’un équipement optique adapté à vos usages et besoins
Votre ordonnance ou correction en main, il vous suffira de choisir les verres les plus adaptés à vos activités et besoins visuels. Vous le savez sans doute, les progressifs permettent de voir net ou à toutes les distances. De loin comme de près mais aussi « entre les deux », ce que l’on appelle la vision intermédiaire. C’est pourquoi ils sont construits en 3 zones. Le tiers supérieur concerne la vision de loin, le tiers inférieur est pour la vision de près ou la lecture (moins de 40 centimètres) et enfin, le tiers médian désigne la vision intermédiaire allant de 60 centimètres jusqu’à environ 1 mètre. Cette dernière zone concerne le travail sur ordinateur, les partitions de musique pour les musiciens… Enfin, selon leur niveau de technicité, la vision sur les côtés ou bien la position de la lecture dans le verre peut être aménagée pour s’adapter à votre situation. Votre opticien est là pour vous conseiller au mieux. Il analysera vos besoins et vous proposera les solutions « adéquates ». Un travailleur du bâtiment n’aura pas les mêmes besoins qu’un comptable par exemple.
Privilégier un verre de dernière génération sera le gage d’une adaptation facilitée, les verres étant personnalisés à vos besoins visuels. Vous dévorez les livres ? Votre zone de vision de près sera élargie au maximum. Vous jouez d’un instrument ? Votre vision intermédiaire doit être privilégiée. Bien entendu votre vision de loin restera parfaite quelle que soit votre activité préférée. Ici, c’est le verre qui s’adapte à vous et non l’inverse.
Par ailleurs, il ne faut surtout pas négliger les options à rajouter à votre futur équipement. Un traitement anti-reflet par exemple est indispensable pour votre confort. A l’ère du numérique préférez un anti-reflet anti-lumière bleue pour lutter contre la fatigue oculaire et pour améliorer votre confort sur écran. Pour ceux qui jardinent beaucoup, opter pour des verres qui se teintent au soleil ou photochromiques pour une vision confortable quelle que soit la luminosité.
3. Suivi et entretien de votre équipement optique pour gagner en pérennité
Une fois vos lunettes sur le nez, il est important dans le cadre d’un équipement de verres progressifs de retourner régulièrement chez votre opticien. En effet, vos lunettes vivent avec vous et peuvent avoir besoin de quelques réglages de temps à autre ou d’entretien. Si elles glissent sur votre nez par exemple, le centrage n’est plus respecté ce qui entraine un inconfort et parfois même une vision floue. Il suffit alors de les réajuster ou de changer ces petites ailettes nasales que l’on appelle plaquettes. Ces petites révisions ont une grande importance. Vous pourrez ainsi vivre avec vos lunettes tout en les oubliant.
Vous avez un doute sur votre acuité visuelle ?
Faites un test en ligne sur le site de notre partenaire ZEISS
Plus sur cette thématique :
