Trop gras, trop sucré, trop salé : manger pour préserver notre santé peut s’apparenter à un vrai parcours du combattant. Pour bien s’orienter, le nutri-score est un outil précieux. Comment fonctionne-t-il et peut-on vraiment s’y fier les yeux fermés ? Voici les détails à connaître pour remplir votre panier de courses sans culpabiliser.
Le nutri-score, qu’est-ce que c’est ?
Le nutri-score est apparu sur les premiers emballages alimentaires dès 2017. Son rôle : informer le consommateur sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires qu’il achète. Le principe est simple : il s’agit d’une échelle de valeurs nutritionnelles caractérisée par des lettres et des couleurs.
- A – vert foncé : aliment sain dont le score est compris entre -15 et -2.
- B – vert clair : produit sain également dont le score est de -1 à 3.
- C – jaune : aliment sain, mais à consommer avec modération. Score de 4 à 11.
- D – orange : aliment trop sucré, trop gras, trop salé et/ou présence d’additifs à éviter. Score de 12 à 16.
- E – rouge : produit trop sucré, trop gras, trop salé et/ou présence d’additifs nocifs avec un score de 17 à 40.
Le nutri-score se veut compréhensible et accessible à l’ensemble des consommateurs.
Comment sont calculés les scores ?
Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte la teneur d’aliments à favoriser (fruits, légumes, protéines, fibres…) et la teneur d’aliments à éviter (sel, sucre, acides gras saturés…) pour 100 g ou 100 ml de produit. Une fois la moyenne réalisée, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur. Plus le score du produit est faible, plus il est sain !
Le nutri-score est délivré gratuitement sur simple demande de l’entreprise agro-alimentaire. Les marques doivent alors s’enregistrer sur des plateformes dédiées de Santé publique France afin de lancer le processus.
Quel intérêt pour le consommateur ?
Grâce au nutri-score, les consommateurs ont de plus en plus de poids face aux industriels de l’alimentaire. En voyant plusieurs de leurs produits mal notés être boudés, certaines marques ont été obligées de revoir la composition de leurs produits afin de se voir attribuer une meilleure note !
Pour aller plus loin, pensez à télécharger les applications Yuka et Y’a quoi dedans ? sur votre smartphone : découvrez en temps réel les compositions de chaque aliment et les éventuels additifs à éviter. Idéal pour faire vos courses et mieux manger !
Nutri-score : attention aux faux amis !
Si le nutri-score nous permet en un clin d’œil d’avoir des indications sur les valeurs nutritionnelles d’un aliment, encore faut-il savoir déchiffrer les étiquettes pour en avoir le cœur net !
Il est souvent reproché au nutri-score d’induire les consommateurs en erreur. Qu’en est-il vraiment ? Il est certes un excellent outil, mais il faut savoir en interpréter les résultats pour l’utiliser à bon escient. Explications.
Prenons l’exemple d’un jus de fruits frais, souvent classé nutri-score C, voire D. Est-il pour autant mauvais pour notre santé ? Absolument pas. Dépourvu d’additifs nocifs et uniquement composé de fruits frais, il est excellent pour l’organisme. Les fruits étant naturellement riches en sucres, le jus est simplement considéré comme « trop sucré » par le logo !
À l’inverse, une sauce tomate peut être classifiée A et pourtant indiquer une liste de plus de quinze ingrédients sur l’étiquette, alors que deux ou trois seraient suffisants pour une sauce faite maison. Quand vous utilisez le nutri-score, il faut donc toujours veiller à en scruter la liste des ingrédients !
Seulement 14 %1 des Français disent prêter attention au logo nutri-score lorsqu’ils font leurs courses. Toutefois, l’analyse des ventes de plus de 92 000 produits alimentaires révèle que le chiffre d’affaires des produits classés A et B augmente de 1,1 %1 et baisse de 0,8 %1 pour les produits catégorisés C et D.
Mieux manger, et si on se mettait derrière les fourneaux ?
Faites la chasse aux additifs et aux sucres cachés, en cuisinant vous-même et avec une liste d’ingrédients triés sur le volet !
Les règles à suivre :
- Exit donc le sous-vide et les aliments trop transformés.
- Consommez des légumes de saison : pour vous aider, pensez à télécharger l’appli Fruits et légumes de saison et consultez le calendrier des fruits et légumes de saison Mieux Être.
- On surveille le sucre : l’OMS recommande de ne pas consommer plus de 25 g de sucre « rapide » par jour. Si votre plat de ratatouille contient 10 g de sucre, il ne vous reste plus que 15 g à étaler sur 3 autres repas ! Attention, les sucres « lents » (glucides) doivent, quant à eux, constituer entre 55 et 60 % de nos apports énergétiques.
Idées de recettes express pauvres en sucres
Avec des ingrédients simples et pauvres en sucres, il est possible de se régaler. Fini les excuses pour se jeter sur des produits au nutri-score élevé !
- Salade de quinoa aux courges confites
Préparez 180 g de quinoa. Coupez la courge butternut en morceaux et faites-les rôtir au four avec un filet d’huile d’olive. Mélangez le tout avec 1 c à c de moutarde et 2 c à c de vinaigre balsamique.
Calories : 295 kcal pour 100 g
Sucre : 0 g
- Smoothie vert
Dans un blender, ajoutez 1 banane, 1 pomme, 70 g d’épinards, 1 c à s d’huile de coco, 100 ml de jus de pomme et un peu d’eau afin d’ajuster la consistance en fonction de vos goûts. Mixez, c’est prêt !
Calories : 56 kcal pour 100 g
Sucre : 1 g pour 100 g
- Gratin de chou-fleur
Faites cuire les sommités de chou-fleur à la vapeur et mettez-les dans un plat. Ajoutez-y un peu de crème légère et saupoudrez de fromage râpé : simple et efficace !
Calories : 90 kcal pour 100 g
Sucre : 0 g
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Qui a dit que bien manger était difficile ? Avec de précieux alliés comme le nutri-score ou des applications mobiles, remplir son caddie d’aliments sains et nutritifs n’a jamais été aussi simple ! Faire les courses devient presque un plaisir, et vous, vous reprenez le contrôle de la cuisine !
11 Cabinet d’études Nielsen.
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